Le marché algérien de l’automobile : les souks de véhicules d’occasion, une bonne affaire ?
En Algérie, le marché automobile de l’occasion connait un rafraîchissement inattendu et cela dû généralement à la baisse des importations de véhicules surtout en cet été 2010.
Le marché de véhicule d’occasion connait son heure de gloire cependant, dans des transactions dépassant 50 millions de centimes, le souk est obligé d’exiger l’utilisation de chèques.
La renaissance des marchés hebdomadaires a été un sacré coup de fortune pour les courtiers qui réalisent de bonnes affaires, et le marché de l’occasion reprend ses droits.
Depuis juillet 2009, le marché de véhicules d’occasion s’est épanouit pleinement en Algérie, après l’instauration de la loi de finances complémentaire (LFC 2009), qui avait mis un coup d’arrêt au crédit automobile.
Parmi les souks actifs et qui connaissent une affluence de gens, on cite le marché de Boufarik reconnu pour ses prix agréables et qui abrite divers wilayas voisines comme Tizi Ouzou, Bouira, Blida, Bordj Bou Arreridj, et Alger.
Il est lieu de rappeler que la LFC 2009 a été annoncée et appliquée fin juillet et au mois d’août déjà, les prix des voitures d’occasion avaient escaladé de plus de 5%. On a même cru entendre que cette hausse avait frôlé les 20%…
L’achat et vente dans ses marchés d’occasion est devenu une habitude puisque les prix sont raisonnables selon certains, au 1er trimestre 2010, 63.674 véhicules ont été importés par les 36 concessionnaires présents en Algérie contre 68.303 véhicules à la même période en 2009, ce qui fait un recul de 6,78%.
En total, les importations des véhicules baissent à 67,808 milliards de DA contre 71,228 milliards de DA au cours du premier trimestre 2009.
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