Algérie : De nouvelles obligations pour les Concessionnaires
Les pouvoirs publics prennent des mesures contraignantes dans le secteur de l’automobile, en posant de nouvelles conditions aux concessionnaires en Algérie.
Les concessionnaires en Algérie sont désormais obligés à n’importer que les véhicules mentionnés dans leur cahier des charges et ils devront investir dans l’activité industrielle sous peine de perdre leurs agréments.
Les nouvelles règles permettront de stopper toute activité « multimarques » aux concessionnaires, qui est assez répandue en Algérie. Le plus significatif dans ce changement est bien l’obligation des concessionnaires de réaliser un investissement dans l’activité industrielle ou semi-industrielle. Pour ceux qui sont déjà en place, le délai est de 3 ans à partir du 1er janvier 2014, donc il ne leur reste que 27 mois pour réaliser un investissement et pour les éventuels concessionnaires, le délai de réalisation de l’investissement est à partir de la date d’octroi de l’agrément définitif. Dans le cas contraire les concessionnaires seront obligés d’arrêter l’activité tout de suite.
L’investissement peut être réalisé par le concessionnaire lui-même ou en partenariat avec des opérateurs nationaux ou étrangers activant dans les secteurs liés à l’automobile, selon les critères fixés par le cahier des charges.